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C'est si peu dire...
18 octobre 2009

Patrimoine

Ce samedi J'ai participé à une visite guidée à Valence. Le thème était "La sculpture dans la ville". De la "Maison des têtes" au "Champs de Mars", nous avons déambulé deux heures dans le froid et le mistral, mais ça valait vraiment le coup. La guide était très intéressante et cette visite m'a permis de découvrir la "Maison Dupré-Latour" que je ne connaissais pas du tout. Contrairement à la maison des têtes les façades sur la rue ne montrent rien, il faut y entrer pour voir cette merveille, et pour entrer il faut un sésame.

Édifié vers 1522, cet hôtel particulier de la famille Genas (enrichie par le commerce du sel) est remarquable pour le décor italianisant de sa tourelle d'escalier (sur cour). Le linteau sculpté emprunte son thème principal à la mythologie grecque, avec deux scènes représentant le jugement de Paris et l'enlèvement d'Hélène.

Dupr__latour_cage_d_escalier Dupr__Latour__escalier d_tail_porte Dupr__Latour__porte

Dupr__latour__dessus_de_la_porte

Dupr__latour__chouette_d_tail_1

Après  la "maison des têtes" et le "maison Dupré-LatourDupré-Latour" , la "maison mauresque" :

"Directement inspiré de l'architecture orientale du milieu du XIXème siècle, l'industriel Charles Ferlin fit bâtir sa Maison Mauresque par le biais d'un procédé jusque là inconnu, en remplaçant le traditionnel taillage de pierre par la technique du ciment moulé."

2008_01_29_027

Ensuite retournant sur les boulevards avec commentaires sur le cathéchisme républicain illustrant la façade de l'hôtel de ville, bous sommes passés devant une maison de la rue Madier de Montjau qui m'a toujours intriguée à cause de ses décoration de crabes et de coquilles St-Jacques.

2009_07_24_005

Cette maison était celle d'un poissonnier et sous l'enseigne actuelle d'une boutique de déco, il y en a une autre "poissonnerie" en belle mosaïque, mais invisible pour le passant.

Une petite histoire des tribulations de Montalivet qui vient d'être ré-erigée il y a quelque mois à son emplacement actuel.
La fontaine monumentale d'Eugène Poitoux, déplacée également il y a peu, vient de retrouvé son Hermes.
J'ai appris que selon les sculptures des façades haussmaniennes des boulevards il y avait 3 catégories de bâtiments : de première classe pour ceux comprenant des sculptures en pieds, de deuxième classe pour les sculptures en tronc et de troisième classe s'il n'y a que des têtes en médaillon.

Nous avons fait un petit coucou à Championnet, sur le champ de mars. Désire Bancel attend sagement, son parapluie sous le bras, d'être réinstallé. Emile Augier, lui, n'a pas eu de chance, il a été fondu en 1942. 

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Commentaires
L
Que de culture, que de culture !<br /> Nous sommes (déjà) rentrés...
C'est si peu dire...
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